DATE: 2023-09-25
Rupert Murdochs décision de prendre sa retraite en tant que président de News Corp.et Fox Corp.., qui fait place à son fils aîné Lachlan Murdoch marque la fin dune ère dans lindustrie des médias — l ́ère des barons de presse.Ou plutôt, il marque le début de la fin de cette ère, car il est difficile de croire quun Murdoch retraité se consacrera entièrement à lart du shuffleboard.Rupert Murdoch est la seule figure contemporaine dont on peut parler dans le même souffle que les grands barons de presse dhier : Alfred Harmsworth, Napoléon de Fleet Street qui a inventé le tabloïd; William Randolph Hearst, qui perfectionne les arts du sensationnalisme, salaciété et chaudronnerie; Lord Beaverbrook, en compétition avec Heurst pour son enthousiasme à brouiller la ligne entre lannonce des nouvelles et leur réalisation..
Si Hearst a donné au monde Orson Wells , Kane citoyen et Beaverbrook Evelyn Waugh. Lord Copper, Murdoch lui a offert Logan Roy, le maître de la dysfonction familiale.Murdoch , les barons de presse contemporains étaient des joueurs mordus par comparaison, soit parce quils nont pas réussi à égaler son champ dapplication global ou parce que ils ont mis le feu dehors.
Conrad Black est arrivé le plus près de ses ambitions mondiales avec un empire qui sétendait du Royaume-Uni, où il possédait The Telegraph et The Spectator, à Israël, au Canada et aux États-Unis, mais a fini en prison pour fraude par courrier et entrave à la justice..(Donald Trump lui a ensuite pardonné.) Robert Maxwell sest suicidé après avoir fait faillite et attaqué ses caisses de retraite.David et Frederick Barclay, alias les frères Barchaï qui possédaient aussi The Telegraph and The Spectator, navaient dimportance quen Grande-Bretagne et leur empire est maintenant avec les récepteurs.Arthur Gregg Sulzberger possède certainement un énorme pouvoir en tant que sixième membre de la famille Ochs Sultzburger pour agir comme éditeur du New York Times, mais avec tout le respect dû au jeune Sullezberge, il nest pas Rupert Murdoch.La seule personne à sapprocher était peut-être Axel Springer, le propriétaire flamboyant de Bild et Die Welt. Pourtant, tandis que Springers a été fréquemment décrit comme la Murdoch allemande, personne ne se réfère à Murdoch comme lAustralien Axeel SpringER.Le présent règlement entre en vigueur le jour suivant celui de sa publication.
Source: https://www.japantimes.co.jp/commentary/2023/09/25/world/rupert-murdoch-resigns-press-barons-end/